Au Soudan, les sages-femmes ont une mission : faire en sorte que chaque accouchement soit sans risque.
La chance n’est pas de leur côté. Alors que le conflit continue de faire rage, déplaçant des millions de personnes et empêchant jusqu’à 80 % des hôpitaux de fonctionner dans les zones touchées, le Soudan est un endroit dangereux pour les femmes enceintes.
Comme les combats se concentrent autour de Khartoum, la capitale, et dans la région du Darfour, 4,42 millions de personnes ont fui vers d’autres régions du pays. Plus de 1,2 million de personnes ont cherché refuge dans les pays voisins.
L’UNFPA et ses partenaires soutiennent les hôpitaux et les équipes médicales dépassés par la situation afin de répondre aux besoins des femmes et des filles déplacées, parmi lesquelles 105 753 femmes enceintes. Des fournitures, du personnel formé et des espaces sûrs, ainsi que des équipements d’énergie solaire, sont déployés dans le cadre de la réponse à ce conflit qui, chaque jour, met en péril la santé et la vie des femmes et des filles. Les sages-femmes soutenues par l’UNFPA sont au cœur de ces efforts, s’assurant que chaque femme est prise en compte.
« J’ai tout perdu à cause de la guerre. Je ne voulais pas perdre aussi mon enfant à naître. » – Omnia* a fui Khartoum alors qu’elle était enceinte de neuf mois. Son bébé, Lana, est née par césarienne.
“Notre équipe se consacre entièrement au soutien des femmes et des filles qui arrivent de Khartoum, mais nous avons de toute urgence besoin de fournitures supplémentaires, notamment de carburant et d’équipement et de médicaments vitaux. » – Dr Randa Osman, directrice générale de l’hôpital universitaire de Port Sudan.
*Le prénom a été modifié pour préserver l’anonymat.
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