17 Décembre 2024

Depuis juillet 2024, des inondations récurrentes et de grande ampleur frappent les 23 provinces du Tchad, à cause de violentes pluies qui ont fait déborder à plusieurs reprises le fleuve Chari, long de 1 400 kilomètres, qui serpente dans la plus grande partie du sud du pays. 

Plus 2 millions de personnes ont été touchées, dont plus de 13 000 ayant dû abandonner leur foyer et environ 1 million de femmes et de filles ayant besoin de services de santé sexuelle et reproductive.

L’UNFPA, l’agence des Nations Unies en charge de la santé sexuelle et reproductive, est allée à la rencontre de personnes dont le domicile, sur les rivages du fleuve dans la capitale tchadienne N’Djamena, a été complètement submergé. Non loin de là, dans un camp pour les personnes déplacées dans le quartier de Toukra, nous avons pu constater à quoi ressemblait la vie des 4 000 personnes qui y résident, en pleine crise climatique.

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Gloria Nadgitessen pose sur son scooter. Elle explique à l’UNFPA que tout ce qu’elle possède « est sous l’eau » : sa maison, ses cultures, ses affaires.
Vue aérienne de la propriété de Gloria après l’inondation de N’Djamena par le fleuve Chari.
Les habitant·e·s reconstruisent avec de la paille une route inondée par la crue.
Un camp pour personnes déplacées s’étend le long du fleuve en crue.
L’UNFPA a déployé 248 sages-femmes dans tout le Tchad. Patricia Neimoi tient un nouveau-né.
Florence Denemadji, sage-femme, fait de la sensibilisation. « Nous sommes formées aux urgences ».
Maimduna Saratou, 22 ans, a accouché de son fils avec l’aide des sages-femmes de l’UNFPA.
Gloria débarque d’une pirogue non loin du camp de Toukra.
Une femme déplacée fait la toilette de son enfant au camp.
Tâches ménagères. Le T-shirt de cette mère indique « Sois forte, sois courageuse, sois toi-même ».
Vue aérienne du district de Toukra à N’Djamena.
Des sages-femmes de l’UNFPA devant la clinique d’un camp.
Un bébé né au camp tient le pouce d’une sage-femme.
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Chanial Danodji et son fils Junior, 2 ans. Elle a rendu leur abri le plus confortable possible en attendant de pouvoir rentrer chez elle avec sa famille.
Le bébé de Chanceline Milamem a 6 semaines. Il faut trouver suffisamment de nourriture.
Collecte d’eau potable. Malgré les inondations qui entourent le camp, c’est une ressource rare.
Un moment de calme. Maimduna est assise avec son nouveau-né et regarde à l’extérieur de sa tente.
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En plus de soutenir les personnes déplacées par les crues à l’intérieur de leur propre pays, le Tchad accueille également plus d’un million de réfugié·e·s du Soudan, dont 700 000 ont fui le conflit qui y sévit. Des crises comme celle-ci accroissent les risques de viol et de violence basée sur le genre, de besoins non satisfaits en matière de contraception, de grossesses non intentionnelles et de décès maternels évitables.

Vue aérienne du camp de réfugié·e·s d’Adre dans l’ouest du Tchad, à la frontière avec le Soudan.
Rihabe Mahamot, enceinte de 9 mois, fait un bilan avec une sage-femme de l’UNFPA au camp d’Adre.

Au Tchad, les sages-femmes formées par l’UNFPA sauvent des vies. Pourtant, à cause d’un grave manque de financement, leur offre de services est bien inférieure aux besoins réels, privant ainsi des milliers de femmes et de filles de services de protection et de santé sexuelle et reproductive.

L’intervention de l’UNFPA au Tchad, ainsi que tout son travail de fond, doit être financé en intégralité afin que l’agence et ses partenaires puissent continuer à fournir aux femmes et aux filles des services et produits essentiels, en particulier dans les pires crises et catastrophes.

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Les femmes et les filles doivent être au cœur des réponses aux crises climatiques afin de les préserver de tragédies évitables.

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