Tradition, chasteté, éligibilité au mariage. Voilà quelques-unes des raisons avancées pour expliquer que la plupart des femmes et filles d’Égypte aient subi une forme ou une autre de mutilations génitales féminines.
En vérité, cette pratique néfaste est alimentée par des préjugés de genre, par la misogynie et l’inégalité.
Nous vous emmenons à la rencontre de plusieurs personnes – grands-mères, pères, agriculteurs, enseignants et commerçants – qui se sont rendu compte qu’il s’agissait d’une forme de violence basée sur le genre et ont décidé qu’il fallait y mettre fin. Poursuivrez votre lecture pour découvrir comment ces individus sont devenus des acteurs du changement au sein de leurs communautés.
« J’ai appris l’impact néfaste qu’avaient les mutilations génitales féminines sur les femmes et les filles, et que cela n’avait aucun fondement médical ni religieux. Nous détruisons l’avenir [des filles] … Cette pratique n’est absolument pas nécessaire. »
« Les médecins pratiquaient les mutilations génitales féminines tard le soir, en secret. Il ne faut pas rester dans l’obscurité, nous devrions toujours essayer d’améliorer les choses. »
« Si vous êtes sur le point de vous marier, que vous importe que cette femme ait subi des mutilations génitales ? N’est-ce pas plus important d’être d’accord sur d’autres choses pour construire une vie ensemble ? »
Faire participer les hommes et les garçons est essentiel, mais les femmes et les filles restent bien évidemment au cœur de l’élaboration de leur propre avenir et de celui des générations futures.
« Offrir des compétences aux femmes pour qu’elles soient autonomes est essentiel pour leur donner le contrôle de leur propre vie »
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