Consultant(e) National(e) Spécialiste en évaluation de Projet pour l’évaluation finale du Projet Prévention et Gestion des Conflits au Tchad, Ndjamena, Tchad

  • Level: Consultant
  • Contract type: Consultancy
  • Closing date: 21 Sep 2020 05:00 PM (Africa/Ndjamena)
  • Duty station: Ndjamena, Tchad

Durée de la consultance :

La consultation se déroulera pour une durée de 40 jours ouvrables.

Lieu où les services seront délivrés :

Le lieu de travail sera Ndjamena au Tchad. 

A. Contexte, justification et Objectif de la Consultantion : 

1. Contexte :

Le Tchad comme de nombreux autres Etats du Sahel n’échappe pas aux conséquences des conflits communautaires et fléaux récurrents qui frappent cette partie du monde. L’organisation de la société traditionnelle, la marginalisation des jeunes hommes et femmes, l’exclusion/la manipulation, la présence des stéréotypes nuisibles et les tensions inter- et intra générationnelles sont autant de défis qu’il doit relever dans un contexte structurel et conjoncturel assez difficile. Cette situation générale est exaspérée dans les Barh Sara et Nya Pendé, Départements du Sud du pays respectivement dans les provinces Mandoul et Logone Oriental, par une insécurité quasi-permanente en raison de longues décennies de conflits armés dont les populations civiles ont dû payer le prix par la perte en vies humaines, en biens, et parfois, par l’abandon de leurs terres d’attache au profit d’autres endroits offrant plus de sécurité et des conditions d’existence plus supportables. Dans cet engrenage, la compétition pour les moyens d’existence et de survie a profondément altéré le tissu de la cohésion sociale et a favorisé l’éclosion des conflits intercommunautaires dans ces départements.

En vue d’accompagner les autorités nationales et locales dans le processus de quête d’une vie inter et intra-générationnelle au niveau communautaire plus apaisée dans le pays, plus particulièrement dans les provinces de Mandoul et Logone Oriental, et leur permettre de réagir plus efficacement et pacifiquement face à la situation conflictuelle, l’UNFPA, l’agence (Lead) en collaboration avec l’UNESCO et leurs  partenaires, ont renforcé la cohérence et la synergie de leurs interventions à travers le projet Prévention et Gestion des conflits  ‘’ Renforcement de la participation et de la représentation de la jeunesse dans les mécanismes de prévention et de gestion des conflits au niveau communautaire" financé par  le Peacebuildingfund (PBF).

Le projet de renforcement de la consolidation de la paix qui est donc une initiative inter agences avec une grande implication et appropriation des autorités locales et bénéficiaires, a pour objectif global de contribuer à la cohésion sociale des populations (jeunes hommes et femmes, adultes, hommes politiques) affectées par le conflit dont la survie, la vie et la dignité sont menacées, en leur fournissant leur ‘’protection’’ et  ‘’l’habilité’’ à diminuer les risques qui menacent leur sécurité, les droits de l'homme et le bien-être, et à renforcer la  cohésion sociale des jeunes, des adultes, des communautés et de leur capacité.

Plus spécifiquement, l'objectif du projet est de reconstruire la communauté et d'établir la paix pour une cohabitation pacifique avec la disposition économique, le renforcement des capacités pour prévenir et gérer les conflits internes avec les différentes communautés ayant des partenariats et pour prévenir et répondre aux violations des droits de l'Homme à travers l’éducation sur la citoyenneté. Le projet met l’accent sur le renforcement de la participation et de la représentation de la jeunesse dans les mécanismes de prévention et de gestion des conflits au niveau communautaire souffrant de l’exclusion et de la manipulation en mettant en place des mécanismes au niveau communautaires permettant des échanges d’idées entre les autorités locales/traditionnelles et les communautés, avec la participation des réseaux civils de la société et de jeunes hommes et femmes.

Il est attendu de la mise en œuvre du projet les produits découlant des résultats suivants :

Résultat 1 : Les mécanismes locaux, les deux communes de Goré et de Moïssala, les (10) chefferies traditionnelles des villages ont acquis des compétences et des performances nécessaires pour travailler en partenariat avec les jeunes sur la prévention et gestion des conflits pour la consolidation de la paix (750 000 $ USD dont 225000 $ USD, soit 30% du budget à consacrer à l’égalité de sexes).

  • Produit 1.1 : Les mécanismes locaux existants de prévention et de gestion des conflits sont renforcés par des textes de base (le cas échéant) et des organes de décisions de manière à impliquer/faire participer les jeunes hommes et femmes aux instances de prise de décision sur la prévention et la gestion de conflits.
  • Produit 1.2 : 1300 jeunes dont 700 jeunes femmes leaders participent aux travaux des instances de prise de décision relative à la prévention, à la gestion de conflit, notamment la signature d’engagement entre les acteurs de l’exclusion et les jeunes ;
  • Produit 1.3 : Un cadre d’échange sur les règles coutumières et traditionnelles positives en faveur de la participation et la représentation des jeunes hommes et femmes dans les instances de prise de décisions en matière de la prévention et de gestion des conflits intercommunautaires, est créé.
  • Produit 1.4 : Deux plateformes locales existantes de dialogue, de médiation et de résolution des conflits comprenant les autorités, les leaders traditionnels, les jeunes leaders et les communautés sont revitalisés et redynamisés dans chacune des localités cibles du projet afin d’atténuer la méfiance entre les différents acteurs.

Résultat 2 : Les jeunes hommes et femmes jouent un rôle actif et significatif dans la prise de décision communautaire et politique pour la promotion de la paix au sein de leurs communautés (477500 $ USD dont 191000 $US, soit 40% du budget pour l’égalité de sexes).

  • Produit 2.1 : Les supports et outils (modules, didacticiel d’autoformation et émissions radiophoniques axés sur la consolidation de la paix, la citoyenneté, la connaissance de la résolution 2250 et 2419) de formation/sensibilisation des enseignants, chefs religieux et traditionnels, des élus locaux et conseillers municipaux et des jeunes leaders sont conçus et élaborés.
  • Produit 2.2 : 1300 jeunes hommes et femmes leaders, 400 enseignants(e)s, 50 chefs religieux et traditionnels, 50 élus locaux, 50 animateurs/trices des radios communautaires sensibilisés et formés ont acquis des compétences et des aptitudes pour prévenir et gérer les conflits au sein et en dehors de leur communauté.
  • Produit 2.3 : Les autorités administratives et politiques locales, les chefs traditionnels et religieux, les leaders d’opinion, 19500 jeunes hommes et femmes âgés de 15 à 35 ans, 400 enseignants(e)s, 50 élus locaux et la communauté sont sensibilisés sur les thématiques de prévention et de gestion des conflits et des stratégies de manipulation.

Résultat 3 : Les comités locaux intègrent les perspectives, les doléances et les aspirations des jeunes hommes et femmes ont des mécanismes en place pour consulter les jeunes de façon régulière (272 500 $ USD dont 81750 $ USD, soit 30% du budget pour l’égalité de sexes).

  • Produit 3.1 : Les leaders locaux (autorités administratives et politiques locales, chefs traditionnels et religieux, leaders d’opinion) sont convaincus de l’importance de la participation des jeunes, hommes et femmes, aux instances de prise de décision et s’engagent formellement à collaborer avec eux à base des attitudes positives acquises.
  • Produit 3.2 : Les échanges inclusifs inter et intra générationnels sur les bonnes pratiques de prévention et de gestion de conflits, impliquant les autorités politico-administratives, locales, religieuses, traditionnelles, les organisations de la société civile et les jeunes sont organisés dans les comités locaux.
  • Produit 3.3. 1300 jeunes (700 jeunes femmes) leaders participent activement, de façon équitable aux comités locaux de prise de décisions sur la prévention, la gestion des conflits et la lutte contre l’extrémisme violent.
  • Produit 3.4. Les organisations de la société civile sont dotées de plan d’action local sur la participation de la jeunesse aux instances de prise de décision relative à la prévention et gestion des conflits et à la lutte contre l’extrémisme violent.

Après la mise en œuvre du projet, il est question de donner également à la femme la pleine capacité et le plein pouvoir de participer activement aux activités du projet dans un sens de faire entendre sa voix sur des maux qui limitent sa participation aux instances de prévention et de gestion des conflits au niveau communautaire.  Ainsi, il s’avère ici, primordiale de procéder à une évaluation externe finale en vue de mesurer les résultats atteints par rapport à la théorie de changement initialement proposé dans le projet, de capitaliser les acquis engrangés et de partager les bonnes pratiques et les leçons apprises à travers cette intervention inter-agences.

Il s’agit d’évaluer le projet en tenant compte des modalités/stratégies de mise en œuvre utilisées par l’UNFPA et l’UNESCO, l’aspect conjoint du projet et la synergie avec d’autres programmes de consolidation de la paix dans la zone géographique du projet. L’équipe d’évaluation sera composée d’un consultant international, chef de mission, et d’un consultant national.

2. Etendue et description du travail demandé, responsabilité des consultants :

2.1. Objet de l’évaluation

L’évaluation devra apprécier le niveau d’atteinte des objectifs du projet et des résultats atteints en faisant ressortir les forces et faiblesses, afin de proposer d’éventuelles recommandations et de suggérer des axes de réflexion dans la perspective d’hypothétiques projets ultérieurs dans le domaine de la consolidation de la paix.

2.2. Critères d’évaluation

En terme des moyens de prévention et de gestion des conflits inter et intra générationnels des zones ciblées, au regard des défis à la conception du projet et à la mise en œuvre et les résultats enregistrées, l’évaluation se focalisera principalement sur les critères de OECD-DAC d’évaluation relatifs à la pertinence, l'efficacité, l'efficience et la durabilité.

2.3. Pertinence du projet 

  • Examiner l’approche du projet ainsi que la méthodologie de sa mise en œuvre par rapport aux divers problèmes identifiés, notamment l’exclusion des jeunes hommes et femmes des mécanismes de prise de décisions, la hiérarchisation traditionnelle de la société et les actions proposées pour répondre à la problématique de la prévention et gestion des conflits dans les zones cibles du projet.
  • Examiner les rapports du projet avec les principales priorités nationales en matière de consolidation de la paix et cela en fonction des besoins de la jeunesse, en particulier la prise en compte de leur préoccupation dans le processus de prévention et gestion des conflits ;
  • Analyse des facteurs / causes des conflits et de la contribution du projet pour y faire face ;

2.4. Efficacité du projet 

Quels sont les facteurs/causes de conflits et comment le projet a pu les aborder ? Quel a été le résultat en terme de changements ?

  • Analyser les modalités de gestion globales et au niveau de chaque agence (UNESCO, UNFPA). En effet, il est retenu comme modalités de mise en œuvre, l’approche participative avec une gestion déléguée aux ONG partenaires ;
  • Analyser les modalités de mise en œuvre des approches communautaires ;
  • Analyser la qualité de gestion du programme par chaque agence ainsi que l’ensemble du projet ;
  • Mettre en évidence les actions entreprises dans le cadre du projet pour atteindre les résultats escomptés, notamment la mise à disposition des communautés d’une charte de confiance et d’un plan de développement local axé sur la consolidation de la paix ;
  • Analyser les progrès accomplis dans l’atteinte des résultats de chaque agence en lien avec les objectifs globaux en faisant ressortir les forces et les faiblesses ;
  • Passer en revue les mécanismes de coordination mis en place entre les agences pour s’assurer de l’atteinte des résultats.

 2.5.  Analyse de l’efficience du projet 

  • Analyser la synergie développée entre les agences d’une part et entre les agences avec les autres partenaires susceptibles d’apporter plus d’efficience dans la mise en œuvre d’autre part ;  
  • Faire une analyse de la relation coût-efficacité-bénéfice en évaluant la relation entre les différentes activités menées, les ressources mises à contribution et les résultats ;
  • Evaluer les outils et les ressources utilisés, la qualité de la gestion, les actions menées par les agences ainsi que la capacité de gestion et d’adaptation des partenaires de mise en œuvre ;

2.6. Impact/durabilité du projet

L’évaluation devra aussi répondre aux préoccupations suivantes :

  • En quoi, les résultats du projet ont-ils contribué à des changements structurels de plus haut niveau, vis-à-vis les moteurs de conflit.
  • Existe-t-il une culture favorable à la paix entre les jeunes et les acteurs de l’exclusion ?
  • Le niveau de sentiment d’appartenance des jeunes hommes et femmes à la communauté ;
  • Le projet a-t-il contribué à préserver la dignité de ces personnes dans ses domaines d’intervention ?
  • Le projet a-t-il contribué à réduire la méfiance des jeunes hommes et femmes cibles du projet et à renforcer leurs capacités de réponses ?
  • Quels ont été les autres impacts positifs ou négatifs, voulus ou non ?
  • Quels sont les autres effets engendrés par l’appui du projet ?

2.7. Durabilité du projet 

  • Examiner les mécanismes et outils (Charte de Confiance, Plan de formation, Plan de développement local) mis en place ainsi que les actions entreprises pour assurer l’appropriation des acquis du projet par les autorités locales, les services techniques déconcentrés et les bénéficiaires ;
  • Examiner les actions entreprises pour la pérennisation des interventions : les effets bénéfiques du projet sont-ils persistés après la cessation des apports extérieurs et en particulier des apports du projet ? Dans quelle mesure les effets induits peuvent-ils perdurer ? et sous quelle forme ?
  • Le projet a-t-il assuré un transfert de compétence auprès d’acteurs institutionnels ou locaux en vue d’assurer la durabilité des actions ?
  • Quels sont les principaux facteurs de risque qui pourraient nuire à la pérennité des effets induits ?
  • Niveau d’appropriation des acquis du projet par les bénéficiaires et leaders locaux.

Il convient également de se pencher, au cours de cette évaluation, sur les aspects liés à l’impact catalyseur du projet sans oublier la sensibilité au temps et la tolérance des risques encourus.

B. Leçons apprises et recommandations

Tirant enseignement des leçons apprises de la mise en œuvre du projet, les consultants devront formuler des recommandations à différents niveaux pouvant permettre la pérennisation des acquis et une meilleure programmation multisectorielle en matière de consolidation de la paix au Tchad.

C. Méthodologie

 L’évaluation sera menée de manière participative en impliquant les agences (UNFPA, UNESCO, Secrétariat PBF au Tchad) et les parties prenantes (le gouvernement central, les acteurs locaux et les partenaires de   mise en œuvre du projet).

Toutefois, si la situation de Covid-19 perdure, il sera envisagé l’approche d’évaluation à distance via la téléphonie mobile et la téléconférence avec les principaux acteurs notamment les maires, les points focaux, les autorités administratives, les chefs traditionnels et les représentants bénéficiaires regroupés au sein des associations.

L’équipe de consultants sera responsable d’établir la méthodologie d’évaluation et les outils nécessaires à la collecte des informations qui seront présentées sous forme de note méthodologique soumise au commanditaire pour appréciation et validation. La collecte d’informations concernera aussi bien des données qualitatives que quantitatives. Les évaluateurs seront aussi en charge de définir les méthodes de collecte et d’analyse adéquates des données pour présenter au mieux les résultats attendus de la mission.

A titre indicatif, les informations pourront être collectées sur la base des méthodes suivantes : 

  • Analyse documentaire : consultation de documents importants (Prodoc, PTA, rapports de missions, budgets, rapports d’activités annuels et trimestriels, etc.) ;
  • Rencontres et entretiens avec les parties prenantes (UNESCO, UNFPA, Secrétariat PBF au Tchad, partenaires de mise œuvre, gouvernement au niveau central et les autorités locales, services déconcentrés, bénéficiaires, etc.) ;
  • Entretiens individuels ou de groupe ;
  • Exploitation et analyse des informations collectées en vue de la production du rapport.

D. Plan de travail Provisoire

Activité Période
Arrivée-intégration au milieu du travail 01-12-2020
Elaboration du plan de travail et présentation à l’équipe des agences (UNFPA-UNESCO) 03-12-2020
Collecte de la documentation 04 au 10/12/2020
Rencontre/Echanges avec les  agences 11 au 14/12/2020
Rédaction du rapport de démarrage 15 au 21/12/2020
Présentation du rapport de démarrage 22-12-2020
Intégration des inputs et suggestions 23 au 25/12/2020
Descente sur le terrain 26 au 30/12/2020
Rédaction du rapport 31/12/2020-21/01/2021
Présentation du rapport 22-01-2021
Intégration des informations complémentaires 23 au 25/01/2021
Présentation du Draft de rapport final 27-01-2021
Intégration inputs et suggestions 28 au 31/01/2021
Dépôt du rapport final 02-02-2021

L’équipe d’évaluation produira les rapports suivants en français :

E. Produits attendus :

 Rapport de démarrage : attendu cinq (05) jours après le début de la mission, il doit comprendre un plan détaillé du déroulement de la mission y compris les outils de collectes et la méthode d’analyse des données et un calendrier pour délivrer les résultats de la mission.

  • Une Présentation PowerPoint en français résumant les principaux constats et recommandations basés sur le rapport de démarrage pour la réunion avec les agences (Secrétariat PBF au Tchad, UNFPA, UNESCO)
  • Version provisoire du rapport : une version préliminaire du rapport final sera transmise aux agences (Secrétariat PBF au Tchad, UNFPA, UNESCO) et aux ponts focaux des ministères partenaires ; pour observations et commentaires.
  • Rapport final d’évaluation : une version finale du rapport intégrant les observations et les commentaires sera transmise avec notamment un résumé succinct en français et en anglais.
  • Format du rapport final :

Le rapport de mission abordera les points énumérés dans les termes de référence et présentés selon une structure qui met en exergue, sans être limité, les éléments suivants :

  1. Titre et pages de démarrage
    • Désignation de l’évaluation;
    • Calendrier de l’évaluation et date du rapport ;
    • Zones intervention de l’évaluation;
    • Nom et Prénoms des consultants ;
    • Nom des agences commanditaires de l’évaluation ;
    • Remerciements.
  1. Table des matières
    • Inclure les encadrés, schémas, tableaux et annexes avec les références des pages ;
  2. Liste des acronymes et abréviations
  3. Résumé analytique (une section indépendante de 3 pages y compris les principales conclusions et recommandations) ;
  4. Introduction
  5. Description de l’intervention
  6. Etendue de l’évaluation et objectifs
  7. Approche et méthodes d’évaluation
  8. Analyse des données
  9. Déductions et conclusions
    • Résultats et conclusions globaux (y compris des réponses aux questions principales d’évaluation) ;
  10. Recommendations;
    • Recommandations globales (y compris les recommandations produites pour répondre aux questions principales d’évaluation) ;
    •  Enseignement tirés;

F. Annexes du rapport

  • TDR de l’évaluation;
  • Matrices de conception d’évaluation;
  • Liste des personnes ou groupes interviewés ou consultés et des sites visités ;
  • Liste des documents d’aide révisés ;
  • Cadre des résultats du projet ;

G. Qualifications et Expériences requises : 

Formation :

Être titulaire au minimum d’un diplôme de maitrise (Bac+3) en droit, Sociologie, anthropologie, ethnologie ou dans une discipline connexe des sciences sociales ;

Experience:

  • Cinq (05) ans d’expérience professionnelle dont au moins trois (03) dans la consolidation de la paix, la cohabitation pacifique ;
  • Une connaissance avérée des textes législatifs et règlementaires en gestion pacifique des conflits au Tchad ;
  • Avoir réalisé au moins trois (03) évaluations de projets 

Langue:

  • Une maîtrise parfaite de la langue française, aussi bien à l’écrit qu’à l’oral, est indispensable ;
  • La connaissance de la langue des localités (Mbaye, Ngambaye, Laka et autres) est utile pour une interaction aisée avec les interlocuteurs.

H. Documents à inclure lors de la soumission :

Les dossiers de candidatures doivent être composés comme suit :

Offre technique 

  •  Une note explicative sur la compréhension de la mission ;
  • Une présentation de l’approche méthodologique et de l’organisation envisagée de la mission ;
  • Un chronogramme détaillé de la mission ; Un CV et formulaire P11 des Nations Unies, y compri  les noms et contacts de trois personnes de référence.

Offre financière

L’offre financière devra spécifier le montant forfaitaire total ainsi que l’échéancier des paiements en fonction des livrables mesurables (qualitatifs et quantitatifs) – paiement en tranches ou après accomplissement du travail.

Pour faciliter la comparaison des offres financières, l’offre devra mentionner le détail du montant forfaitaire global (frais de voyage, per-diem, jours de travail, etc.)

Exemple de présentation de l’offre Financière

Désignations

Taux

Nombre/qté

Montant

Honoraires

 

 

 

Perdiem s’il y a (suivant le chronogramme)

 

 

 

Frais de déplacement en ville et s’il y a les frais de transport sur les sites (les consultants ne sont pas autorisés à bord des véhicules de l’UNFPA)

 

 

 

Frais de communication

 

 

 

Autre frais s’il y a (à préciser)

 

 

 

Les consultants seront évalués individuellement. 

Le contrat sera attribué au consultant :

  1. Dont l’offre est jugée techniquement valable (répond aux TDR) et
  2. Ayant obtenu le nombre de points le plus élevé (cumul des notes technique et financière) 
    • Note technique: 70% 
    • Note financière: 30% 

Seuls les candidats ayant obtenu au moins 70 points à l’issue de l’évaluation technique seront pris en compte pour l’évaluation financière.

N.B. : tout dossier incomplet sera rejeté.

I.  Évaluation :

L’évaluation des offres se fera sur la base de la grille d’évaluation technique suivante : 

Les produits à livrer aux différentes étapes du processus sont compris et spécifiés  10          
L’échéancier de réalisation des activités de la mission est réaliste  10          
Qualifications et expérience du Consultant (50 points)   
Diplôme de troisième cycle (Bac+5) ou équivalent en sociologie, anthropologie, ethnologie ou dans une discipline connexe des sciences sociales  10          
Une expérience dans l’élaboration, la mise en œuvre et/ou l’évaluation de projets/programmes Paix et développement social et plus spécifiquement sur la consolidation de la paix serait un atout 20          
Une expérience comme chef d’équipe ou chef de mission  5          
Expérience de travail dans les pays d’Afrique subsaharienne   10          
Familiarité avec le Système des Nations Unies 5          
TOTAL  100          
    Consultants   
Critères  1 2 3 4 5
Consultant national   
Approche méthodologique, plan de travail et chronogramme (50 points)   
La méthodologie développée et les modalités de mise en œuvre sont clairement énoncées et conformes aux orientations des TDR  20          
Les activités proposées sont cohérentes et répondent aux objectifs de la mission  10          
Les produits à livrer aux différentes étapes du processus sont correctement décrits compris et spécifiés  10          
L’échéancier de réalisation des activités de la mission est réaliste et réalisable  10          
Qualifications et expérience du Consultant (50 points)   
Diplôme de maitrise (Bac+3) en droit, Sociologie, anthropologie, ethnologie ou dans une discipline connexe des sciences sociales ;  10          
Sept (07) ans d’expérience professionnelle dont au moins trois (03) dans la consolidation de la paix, la cohabitation pacifique ; 10          
Une connaissance avérée des textes législatifs et règlementaires en gestion pacifique des conflits au Tchad ; 10          
Avoir réalisé au moins trois (03) évaluations de projets /programmes  20          
TOTAL  100          

J. Zones de déroulement de l’évaluation

Les zones de déroulement de l’évaluation sont les régions du Mandoul et du Logone Oriental. Les localités à visiter sont : Moïssala, Dilingala, Bouna, Békourou, Béboro et Dembo (Mandoul), Goré, Yamodo, Békan, Donia (Logone Oriental). 

 

Comment Postuler :

Toute personne intéressée par la présente publication est invitée à déposer/transmettre son dossier de candidature, en s’assurant de sa complétude au regard des exigences définies dans les présents termes de référence, et qu’il comporte les pièces nécessaires prouvant qu’elle justifie des qualifications et profils ci-dessus définis, à l’adresse suivante : chad.office@unfpa.org avec copie à bertin@unfpa.org 

Le délai de soumission des candidatures est fixé au plus tard le 21 Septembre 2020.

L'UNFPA ne répondra qu'aux candidats auxquels elle s'intéresse davantage;

L'UNFPA n’exige pas de frais de candidature, de traitement de dossier, de formation, d'entretien, d'examen ou d'autres frais en rapport avec le processus de candidature ou de recrutement. Les annonces, lettres ou offres frauduleuses peuvent être rapportées à la hotline de fraude de l'UNFPA http://www.unfpa.org/help/hotline.cfm

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