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Journée mondiale de la contraception

26 Septembre 2024

Monde

L’accès à la contraception est un droit humain.

Il favorise la santé et le bien-être des femmes et des filles, mais également de leur famille et de la société. Pourtant, partout dans le monde, la hausse des inégalités (liées à des facteurs comme la race, le déplacement des populations, l’éducation et les revenus) entrave l’accès aux moyens de contraception pour des millions de personnes, en particulier les femmes et les filles.

Il convient de garantir la liberté de chaque personne de protéger sa santé reproductive et de planifier sa famille. L’accès à la contraception est essentiel à l’autonomie corporelle et à la pleine réalisation du potentiel de l’ensemble des individus : il permet de réduire le nombre de grossesses chez les adolescentes, de prévenir les décès maternels et de promouvoir l’égalité des genres.

Dans cette optique, notre thème pour la Journée mondiale de la contraception cette année est : « Un choix pour tout le monde. La liberté de planifier, le pouvoir de choisir ».

Beaucoup reste à faire. Tandis que de nombreux pays ont augmenté leurs dépenses en faveur des contraceptifs, le manque de financement ne cesse de croître à l’échelle mondiale et devrait atteindre au moins 1,5 milliard de dollars dans les pays à faible revenu et à revenu moyen d’ici 2030.

Ce déficit pourrait avoir des conséquences dramatiques pour les femmes et les filles.

Actuellement, près de 257 millions de femmes à travers le monde, la plupart vivant dans des pays à faible revenu et à revenu moyen, ne bénéficient d’aucun moyen de contraception moderne. Ce besoin non comblé aggrave leur vulnérabilité aux infections sexuellement transmissibles telles que le VIH, ainsi qu’aux grossesses non planifiées, aux avortements dangereux et aux décès maternels évitables.

Nous ne pouvons laisser les femmes mourir faute d’accès à la contraception. Nous devons leur fournir ce dont elles ont besoin pour se protéger et défendre leur santé sexuelle et reproductive, notamment en temps de crise et de déplacement de population, alors que la situation aggrave leur vulnérabilité.

Cela peut faire toute la différence : une étude suggère que combler les besoins en matière de contraception pourrait éviter plus de la moitié des décès maternels en limitant les grossesses risquées, en espaçant les accouchements et en réduisant la probabilité d’avortements dangereux.

« Les familles saines sont fondées par choix, pas par hasard », déclarait il y a 30 ans la Dr Nafis Sadik, ancienne directrice de l’UNFPA aujourd’hui décédée, à l’occasion de la Conférence internationale sur la population et le développement au Caire. Lors de cet événement fondateur, les dirigeant·e·s du monde ont adopté le Programme d’action, qui reconnaissait les droits et la santé sexuelle et reproductive (notamment la planification familiale) comme éléments essentiels au développement.

Nous devons en effet investir en faveur de la liberté des femmes et des filles de planifier leur propre avenir. Il y va de la paix et de la prospérité du monde.

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