Depuis l’adoption du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement il y a 30 ans, de grandes avancées ont été réalisées à l’échelle mondiale en faveur de la santé sexuelle et reproductive, des droits, et de la justice. De nombreux indices révèlent cependant qu’il reste beaucoup à faire pour améliorer la santé et protéger les droits de l’ensemble de la population. Ce constat est d’autant plus évident lorsque l’on regarde les expériences des femmes et des filles afrodescendantes. Où qu’elles soient dans le monde, les femmes noires portent le poids de la morbidité et de la mortalité maternelles.
Les statistiques ne trompent pas : à travers les Amériques, les femmes et les filles afrodescendantes sont plus susceptibles de mourir lors de leur accouchement que les femmes qui ne sont ni afrodescendantes ni autochtones ; aux États-Unis, le taux est presque trois fois supérieur à la moyenne nationale. En Afrique, une femme victime de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement court un risque environ 130 fois supérieur d’en mourir qu’une femme en Europe ou en Amérique du Nord. Aux États-Unis, les décès maternels parmi les Afro-Américaines possédant un diplôme universitaire sont 1,6 fois supérieurs à ceux touchant les femmes blanches sans diplôme d’études secondaires.
Le Pacte pour l’avenir a le potentiel d’insuffler une nouvelle énergie dans nos efforts visant à ne laisser personne de côté. À l’occasion du Sommet de l’avenir, lors du dialogue interactif « Transformer la gouvernance mondiale : accélérer la mise en œuvre de l’agenda 2030 pour le développement durable », l’UNFPA, l’OPS et le Projet d’accès universel de la Fondation des Nations Unies lancent une coalition pionnière regroupant plusieurs parties prenantes. Cette coalition mondiale pour la solidarité transnationale et l’action vise à combler les écarts en matière de santé maternelle en faveur des femmes et des filles afrodescendantes. Son objectif est d’inciter à la prise de mesures d’urgence pour lutter contre les inégalités structurelles qui mettent en danger la santé et le bien-être des femmes et des filles afrodescendantes, dans toute leur diversité.
Cet événement inaugural s’appuie sur les recommandations des dialogues entre parties prenantes lors de la CIPD30 et de la troisième session de l’Instance permanente pour les personnes d’ascendance africaine.
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Si vous avez besoin de plus d’informations ou que vous souhaitez rejoindre la coalition, contactez-nous à l’adresse bgmhc@unfpa.org.
