Nombreux sont les pays qui ont pris position en faveur de la prévention de la grossesse chez l’adolescente, souvent par le biais de mesures de modification du comportement de celle-ci. Ces interventions reposent donc sur la conviction que l’adolescente est responsable de la prévention de la grossesse et sur l’hypothèse qu’elle commet une faute en tombant enceinte.
Ces approches et cette façon de voir les choses sont toutefois inappropriées car elles ne tiennent pas compte des circonstances et des pressions sociales qui se conjuguent à l’encontre des adolescentes et qui font de la maternité un résultat probable de leur passage de l’enfance à l’âge adulte.