Mise à jour
L’investissement du Cap-Vert dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive
20 Sep 2021
Mise à jour
20 Sep 2021
À près de 600 kilomètres de la côte ouest africaine, un autre petit pays archipel, constitué de 9 îles habitées, n’a pas enregistré de rupture de stock de contraceptifs au cours des 5 dernières années.
Depuis 2018, le Ministère de la Santé du Cap-Vert a investi près d’un (1) million USD dans des biens destinés à la santé sexuelle et reproductive par le biais des Services d’approvisionnement de l’UNFPA.
Le pourcentage de femmes en âge de procréer ayant utilisé une méthode sur l’île est en hausse, et cette évolution a contribué à la réduction du taux de fécondité, qui est passé de 7,9 enfants par femme en 1975 à 2,5 enfants par femme en 2018*.
Progressivement, le Ministère de la Santé du Cap-Vert a intégré l’acquisition de contraceptifs dans son budget national avec l’appui de l’UNFPA. Le financement national de ces produits a permis d’assurer la continuité du programme de planification familiale du pays.
Le Cap-Vert se trouve dans une phase de transition épidémiologique marquée par l’augmentation des pathologies nécessitant des efforts financiers internes supplémentaires. En tant que petit État insulaire en développement (PEID), il est particulièrement vulnérable aux chocs externes, en raison de sa base de ressources déficiente. Entre autres aspects, l’on peut citer l’inhibition des secteurs de l’agriculture, de la fabrication et de l’industrie à grande échelle, qui dépendent fortement des activités de services, notamment du commerce extérieur, du tourisme et de l’importation de marchandises.
Ces défis sont accentués par le changement climatique et la propension aux catastrophes naturelles, principalement la sécheresse et les éruptions volcaniques. En dépit de ces revers et en raison de la pandémie de COVID-19, le Cap-Vert a financé l’intégralité des contraceptifs achetés, a évité les ruptures de stock et protège le droit de chacun à accéder au contraceptif de son choix.
« Le bureau de l’UNFPA au Cap-Vert est fier de contribuer au renforcement de l’autonomie du pays en matière de santé sexuelle et reproductive, notamment la planification familiale », a fait observer Steven Ursino, chef du bureau conjoint des Nations Unies au Cap-Vert.
* Selon la dernière enquête nationale démographique et de santé (EDS) 2018 disponible.