L’une des violations des droits de la personne les plus répandues au monde est la violence basée sur le genre. Elle ne connaît aucune frontière sociale, économique ni nationale. Elle met à mal la santé, la dignité, la sécurité et l’autonomie des survivant·e·s. Elle reste entourée d’une culture du silence, soutenue par des croyances et des valeurs culturelles qui l’encouragent, la justifient ou estiment qu’il s’agit d’une caractéristique ordinaire des relations hommes-femmes.

L’UNFPA, en tant qu’agence leader dans la prise en charge et la réduction de la violence basée sur le genre, soutient des programmes dans plus de 150 pays et territoires, dans des contextes humanitaires, de paix ou de développement.

Vous pouvez consulter dans ce tableau de bord les détails des programmes de l’UNFPA relatifs à la violence basée sur le genre, notamment les données programmatiques et de prévalence, les profils des différents pays, et des articles présentant des témoignages.

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Ampleur du problème

Si la violence basée sur le genre ne se limite pas aux violences faites aux femmes et aux filles, près d’une femme sur 3, soit 736 millions de personnes, ont déjà été victimes de violences au sein du couple, de violences sexuelles perpétrées par une autre personne que leur partenaire, ou des deux, au moins une fois dans leur vie, selon des données de 2021  de l’Organisation mondiale de la santé. La violence apparaît généralement très tôt dans la vie des femmes, y compris la violence sexuelle commise par des personnes n’étant pas leur partenaire. Parmi celles qui ont déjà été en couple chez les 15-19 ans, une adolescente sur 4 a déjà subi des violences sexuelles de la part d’un partenaire ou conjoint. Toutes les 11 minutes, une femme est tuée par son partenaire.

Le tableau de bord de données de l’UNFPA sur la violence basée sur le genre présente des données sur la prévalence de la violence au sein du couple pour les pays et territoires du monde entier, ventilées par lieu géographique, âge, niveau d’éducation, lieu d’habitation, emploi et richesse. Il s’agit du seul tableau de bord disponible qui comprend des données de niveau infranational, permettant une analyse détaillée.

Les 10 pays présentant la plus forte prévalence (en pourcentage) de violences au sein du couple, selon des données de l’UNFPA datant de 2020 :

  • Papouasie-Nouvelle-Guinée
  • Afghanistan
  • Vanuatu
  • Guinée équatoriale
  • Kiribati
  • Îles Salomon
  • République démocratique du Congo
  • Liban
  • Libéria
  • Timor-Leste

La violence est omniprésente dans tous les espaces occupés par les femmes, y compris en ligne. L’UNFPA continue à lutter contre la violence basée sur le genre facilitée par la technologie, non seulement en définissant et en mesurant l’ampleur de ce problème, mais aussi en trouvant des moyens de le prévenir et de répondre à des mécanismes de violences qui évoluent très rapidement ; l’agence rassemble également des expert·e·s du monde entier et aide divers secteurs à renforcer leurs capacités dans ce domaine.

Des données du Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale indiquent que sur toute la planète, 59,9 % des femmes disposant d’un accès à Internet ont déjà personnellement subi une forme ou une autre de violence facilitée par la technologie. Une étude de Plan International a montré que 58 % des femmes et filles âgées de 15 à 25 ans ont déjà subi du harcèlement en ligne.

Mettre fin à la violence à l'égard les femmes

Lorsqu’une femme ou une fille a fait l’objet de violence basée sur le genre, cela a des conséquences à court et long terme sur sa santé physique, psychologique, sexuelle et reproductive. Blessures, grossesses non intentionnelles, infections sexuellement transmissibles et maladies gynécologiques, mais aussi anxiété, dépression, syndrome de stress post-traumatique et automutilation ne sont que quelques-uns des maux auxquels les survivantes doivent faire face. Ainsi, celles qui ont subi des violences au sein du couple ont deux fois plus de chances de subir un avortement provoqué, et leur risque de contracter une infection sexuellement transmissible ou le VIH est multiplié par 1,5.

La violence basée sur le genre n’est pas uniquement une violation des droits des femmes et des filles. L’impunité dont jouissent les agresseurs et la terreur générée par leurs actes ont un effet sur toutes les femmes et toutes les filles. Les coûts sociaux et économiques sont énormes et limitent les contributions des femmes et des filles au développement international, aux processus de paix et au progrès, et ont des conséquences dramatiques à l’échelle de la planète.

Que fait l’UNFPA?

L’UNFPA s’efforce de lutter contre tous les aspects de la violence basée sur le genre, que ce soit dans les contextes humanitaires, de développement ou de paix, par des actions dans plus de 150 pays et territoires du monde entier. Rien qu’en 2022, l’UNFPA a investi plus de 454 millions de dollars (USD) dans l’élimination de la violence basée sur le genre et des pratiques néfastes.

L’UNFPA travaille en partenariat avec des organisations, des réseaux et des mouvements féministes dédiées aux femmes et aux jeunes, avec des organisations de la société civile, avec les gouvernements, avec des institutions universitaires et de recherche, et avec d’autres partenaires encore afin de soutenir les initiatives visant à mettre fin aux violences faites aux femmes. Il peut s’agir de programmes de prévention, de prestations de services, de l’élaboration de politiques et de lois, mais aussi de données et de recherche.

 

Dernières nouvelles

La violence basée sur le genre facilitée par la technologie : une menace grandissante

Les données

SDG Indicator 5.2.1 Intimate Partner Violence

Intimate Partner Violence National Level (%)
<3 3-12 12-22 22-33 >33

The designations employed and the presentation of material on the map do not imply the expression of any opinion whatsoever on the part of UNFPA concerning the legal status of any country, territory, city or area or its authorities, or concerning the delimitation of its frontiers or boundaries. Due to coding limitations the wording across the indicators is standard, both in the global page and the individual country pages. The wording is applied homogeneously to all reporting offices and is by no means an endorsement or statement of recognition of sovereignty. A dotted line represents approximately the Line of Control in Jammu and Kashmir agreed upon by India and Pakistan. The final status of Jammu and Kashmir has not yet been agreed upon by the parties.

Un différend existe entre les Gouvernements de l'Argentine et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord au sujet de la souveraineté des îles Falkland (Malvinas).

Les frontières et les noms figurant sur cette carte n’impliquent ni approbation ni acceptation officielle de la part des Nations Unies.