>>:DONNÉE/2 Immigration
De nombreuses régions du monde affichent des taux de fécondité inférieurs au niveau assurant une croissance démographique nulle depuis les années 1970, sans que cela se traduise par une baisse du nombre d’habitant(e)s, et ce en raison d’un solde migratoire généralement positif.
Au cours des prochaines décennies, l’immigration devrait d’ailleurs devenir le seul et unique facteur de croissance démographique dans les pays à revenu élevé.
>>:DONNÉE/3 Fécondité
La fécondité mondiale est passée d’une moyenne mondiale de 5 enfants par femme en 1950 à 2,3 en 2021, ce qui témoigne du contrôle croissant exercé par les individus, en particulier les femmes, sur leur vie reproductive. La fécondité globale devrait attendre 2,1 naissances par femme en 2050.
Nombre moyen de naissances par femme
Selon une enquête réalisée par YouGov auprès de quasiment 8 000 personnes dans huit pays (le Brésil, l’Égypte, les États-Unis, la France, la Hongrie, l’Inde, le Japon et le Nigéria), les hommes sont plus nombreux que les femmes à trouver la population de leur pays trop faible.
Partout, l’idée selon laquelle une fécondité plus élevée à l’échelle nationale produirait des retombées positives est partagée par les hommes plus que par les femmes.
Dans tous les pays, à part la Hongrie, l’exposition à des discours, des messages ou des articles sur la taille de la population mondiale ou nationale est corrélée au fait de trouver l’immigration trop importante. Parallèlement, en Hongrie, plus les répondant(e)s ont entendu ce type de messages, plus ils et elles ont eu tendance à trouver la population de leur pays trop faible.